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jeudi 20 octobre 2016

Adoption des statuts du Collège des Ecoles doctorales par le Conseil d'Administration du 10 octobre 2016

En gestation depuis la fusion des universités, le Collège des Ecoles doctorales a enfin ses statuts. Les doctorants y disposeront de 3 représentants (pour 1923 doctorants toutes ED confondues en 2013 - 2014, soit 1 représentant pour 641 doctorants...).

Le document est disponible ici.


mercredi 6 juillet 2016

Compte rendu Conseil Académique Plénier du 06/07/2016 : de la création du Collège des Ecoles Doctorales

Nous avons enfin pu obtenir des informations quant aux missions du Collège des Ecoles Doctorales, qui devrait naître d’ici la rentrée prochaine.
Cette nouvelle entité, échelon administratif supplémentaire, à mi-chemin entre le Collège (volet formation) et le Département (volet recherche) est une des exigences du ministère, afin de valoriser le diplôme du doctorat.

Un groupe de travail fut constitué assez rapidement fin mars. Nous n’avons cependant pas pu participer aux négociations, en raison d’un manque de circulation des informations et des emplois du temps respectifs de vos représentants, siégeant dans moult commissions, en plus de leurs impératifs de travail. Malheureusement, contrairement à notre demande passée aux oubliettes, nous n’avons pas reçu au fil de l’eau les informations nécessaires pour faire remonter nos suggestions et revendications.

Cela dit, ce Conseil académique fut l’occasion pour votre représentant à la Commission recherche de faire part de vos revendications. Et il n’était pas trop tard pour cela.

Concrètement, le Collège des Ecoles Doctorales (coût annuel de fonctionnement estimé à 350 K€/ 400 K€) aura pour mission de coordonner les écoles doctorales des différentes filières notamment sur les volets « formation/professionnalisation » et « internationalisation ». Dans les faits, les Ecoles doctorales garderont leur champ de compétences classiques, et seront les seules à même de gérer les inscriptions en thèse ou les prolongements de durée de thèse.

Concernant le volet formation : l’idée est de permettre aux docteurs fraichement diplômés de bénéficier d’un portfolio de compétences acquises et identifiables au court de la rédaction de la thèse, de façon à se valoriser face aux futurs employeurs.

Ainsi :

 - une exigence de 100 heures de formation pour l’ensemble de la durée de la thèse est demandée par le ministère. Il y aura un volet « obligatoire » concernant notamment « l’intégrité scientifique ».
- SEULES LES ECOLES DOCTORALES seront compétentes pour valider ce qui relève de la formation, et permettre des équivalences (la fameuse « reconnaissance de l’investissement dans les tâches collectives »). Du moment qu’il est possible d’identifier une compétence acquise et valorisable, il sera possible de convertir cela en heures de formations. Ainsi, des formations faites à l’URFIST, axées recherche et méthode, pourront être décomptées de ces 100 heures. Mais on peut également imaginer que l’organisation d’un colloque, l’investissement dans une association, ou tout simplement, les charges d’enseignement, pourront être déduites. Ce sera à nous de négocier cela.
- Ces formations seront organisées conjointement par les Ecoles doctorales de l’UB et celle de Bordeaux Montaigne, de façon à favoriser la transdisciplinarité/interdisciplinarité. Ce n’est pas un mal de se rapprocher de nos collègues de sciences humaines.
- La période transitoire : ces 100 heures de formations seront imposées aux PRIMO ENTRANTS de 2016/2017. Tous les doctorants inscrits auparavant n’auront pas à satisfaire cette exigence.
- Une formation à l’enseignement sera fortement conseillée. Elles pourrait prendre la forme d’un enseignement à mener sous la responsabilité d’un « tuteur »… plus ou moins ce qu’il se fait déjà en DSPEG, avec un apprentissage sur le terrain.

Cependant, nous avons fait part des difficultés en DSPEG de pouvoir s’intégrer à ces formations très utiles. Aussi, nous allons rencontrer le chef du groupe de travail afin de lui faire part de suggestions à ce sujet-là. Une éventuelle équivalence pourra être là encore, accordée par l’Ecole doctorale dont on relève si l’on fait déjà des enseignements.
Il a été avancé, notamment pour les doctorants sous contrat doctoral, de ne pas faire d’enseignements au premier semestre, afin de suivre cette formation… Là encore, ce sera sujet à négociations, la formation pouvant parfaitement se coupler avec l’enseignement prodigué. 

Concernant la représentativité des doctorants
au sein du Collège des Ecoles Doctorales, le schéma initial était de 4 doctorants pour l’ensemble des Ecoles doctorales. Nous avons indiqué que ce chiffre était trop faible, même si calqué sur le schéma des Ecoles doctorales. De plus, afin de tenir compte de la diversité des Ecoles doctorales, un représentant doctorant par ED était un minimum. Cette remarque a été prise en compte, et fera l’objet de discussions lors de notre prochaine réunion.  

Concernant la mise en application de l’année de césure, la présidence l’Université a fortement insisté sur le fait qu’il ne s’agissait pas d’une année où l’on se consacre à son travail de thèse, mais bien d’une année de rupture, où l’on conserve le statut d’étudiant, afin de mener à bien un projet qui sera, là encore, valorisable (service civique, mobilité, etc etc). L’année de césure (unique) sera accordée ou non par l’Ecole doctorale… Un moment de flottement lors de l’évocation d’une éventuelle commission en charge de cela fait douter l’assemblée. Dans tous les cas, ce n’est pas encore à l’ordre du jour, et le pôle FIPVU va être mobilisé sur cette question.

mardi 7 juin 2016

Nouvelle mouture de l'exonération des frais d'inscription pour 2016-2017

Bonjour à toutes et à tous

Le 24 mai 2016, des représentants des doctorants ont pu s'entretenir avec la Présidence de l'Université de Bordeaux au sujet notamment de l'exonération des frais d'inscription en thèse sur critères sociaux, en passant par le FSDIE.

En effet, à seulement deux années d'existence, le dispositif semblait déjà s'essouffler, compte-tenu du nombre de refus d'exonération injustifiés lors de la dernière commission FSDIE. Ainsi, nous avons saisi la Présidence de l'urgence de la situation, intenable pour bon nombre de doctorants.
La Présidence de l'Université de Bordeaux a considéré qu'il y avait des éléments à revoir absolument dans le dispositif. Sa principale préoccupation étant le peu de contrôle des informations dans le cadre de la constitution du dossier, pouvant, selon elle, inciter les doctorants à omettre sciemment des éléments.

Après discussion, il a été décidé pour l'année 2016-2017 : 

- La mise en place d'avis systématique de l'Assistante sociale, seule apte à évaluer la situation d'un doctorant, mais toujours basée sur les critères existants (moins de 11800 euros de revenu annuel...). Cela était une étape facultative pour la procédure d'exonération, là où elle est obligatoire pour l'aide sociale ponctuelle. Cela rajoute une étape et donc une lourdeur supplémentaire au dossier. Cependant, l'avis positif de l'Assistante sociale ne devrait pas être remis en cause par la commission statuant sur l'exonération.

- La suppression de la dernière commission en Mars, qui était réservée aux doctorants, car peu de dossiers déposés à cette date. Ainsi, nous incitons vivement tous les doctorants à préparer au plus vite leur dossier d'exonération une fois leur inscription finalisée.
 - Insister sur le dispositif d'aide sociale ponctuelle proposé par le FSDIE, pas assez demandé par les doctorants qui y ont droit.

- Une meilleure communication sur le dispositif d'aide sociale/d'exonération, et ce, dès la remise du dossier d'inscription.
- Avis du directeur de l'Ecole doctorale concernant les demandes d'exonération au delà de la 7ème année de thèse (cas exceptionnel).

Ces nouveaux éléments devront surement être soumis en conseil central. Nous vous tiendrons informés de la suite des événements.